Travailler ou étudier à l'étranger : les conséquences sur les droits à retraite Vous avez des opportunités pour partir travailler ou étudier à l’étranger. Savez-vous que la protection sociale devient facultative quand on est expatrié ? En effet, continuer d’en bénéficier relève d’un acte volontaire. Avant votre envol, nous vous proposons un petit tour d’horizon des conséquences sur vos droits à retraite. L'expatriation Si vous êtes embauché par une entreprise étrangère ou si une entreprise française vous envoie travailler hors de France, vous devenez un salarié expatrié. Libre à votre employeur de vous maintenir ou non dans le système de protection sociale française. Dans tous les cas, vous cotiserez au régime local et non plus au régime général français de manière obligatoire. Par ailleurs, selon votre pays d’expatriation, vos trimestres ne seront pas validés dans le système de retraite français. Bon à savoir Contrairement au salarié expatrié, le salarié détaché au sens de la Sécurité sociale (missions courtes) est obligatoirement maintenu dans le système de retraite français. En cas d’absence de cotisations au régime français, voici les pays pour lesquels l'expatriation n'occasionne pas de rupture de droits retraite : Les pays membres de l’Espace économique européen* ; Les pays dont le régime de base est coordonné avec le régime français (en savoir plus : cleiss.fr). L'adhésion individuelle À son initiative, le salarié expatrié peut souscrire à une adhésion individuelle. En voici les avantages : Continuer à acquérir des droits retraite ; Bénéficier d'une pension retraite conforme à sa durée de carrière ; Éviter le rachat de points et de trimestres. *Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie et Suède Bon à savoir Si vous partez travailler en Polynésie française, vous pouvez également adhérer à titre individuel au régime Agirc-Arrco comme expatrié du fait d’un régime de base local autonome et d’une non obligation Agirc-Arrco locale. Si vous partez travailler en Nouvelle-Calédonie ou à Saint-Pierre et Miquelon, vous serez automatiquement et obligatoirement affilié via votre entreprise locale. Les études à l'étranger et le volontariat international entreprise Pour cotiser au régime Agirc-Arrco, il faut être salarié. À ce titre, un étudiant ne peut donc pas bénéficier de l’adhésion individuelle Agirc-Arrco dédiée aux salariés hors de France. Le Volontariat International en Entreprise (VIE), ne permet pas non plus d’adhérer individuellement au régime Agirc-Arrco. Cependant, cette période sera validée par le premier régime d’assurance vieillesse de base auquel vous avez été affilié ou serez affilié à votre retour. Cette période de VIE sera donc validée en matière de trimestres mais ne vous permettra pas l’inscription de droits Agirc-Arrco. Bon à savoir Être étudiant à l’étranger nécessite toutefois un minimum de protection. Nous avons les offres santé, prévoyance, rapatriement… qu’il vous faut… Accédez à notre Pack Expat'CFE individuel Pour plus de précisions, contactez-nous au +33 (0)1 44 89 56 00, du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h, ou sollicitez notre service de rappel immédiat