Qu’est-ce que l’arbitrage en assurance vie ?

Découvrez notre taux de rendement 2024
3,60%
Logo La France Mutualiste - Epargne - Retraite - Groupe malakoff humanis
Liste de contenus
Types de pragraphes

Découvrez les avantages de notre produit

  • Un rendement performant

    Sur les 8 dernières années, le taux de rendement du fonds en euros d'Actépargne2 a rapporté 15,9 % (net de frais de gestion et de prélèvements sociaux) contre 11,0 % pour le Livret A.

  • Des conseillers à vos côtés

    Nos conseillers sont là pour vous accompagner. Ils peuvent vous rencontrer chez vous ou dans l'une de nos 58 agences. Vous pouvez également échanger par téléphone ou en visio. C'est vous qui choisissez !

  • Une fiscalité avantageuse

    Vous bénéficiez d'un cadre fiscal allégé sur les gains générés par votre contrat. De plus, en cas de transmission, vos bénéficiaires profitent d'une exonération partielle ou totale des droits de succession. Vous maximisez ainsi leur héritage.

À quoi sert l’arbitrage dans une assurance vie ?

Longtemps réservé à des profils avertis, l’arbitrage devient aujourd’hui plus accessible, grâce à la digitalisation des services et à l’accompagnement personnalisé proposé par les gestionnaires d’assurance vie.

L’arbitrage d’assurance vie : en quoi ça consiste ?

Sur un contrat multi-supports (fonds en euros et fonds en unités de compte*) l’arbitrage consiste à transférer tout ou partie des sommes investies sur un ou plusieurs supports vers d’autres supports disponibles. Ce transfert s’effectue sans dénouer le contrat ni déclencher une fiscalité immédiate, à la différence d’un retrait d’assurance vie.

Par exemple, vous pouvez choisir de désinvestir une partie de vos unités de compte pour la réorienter vers le fonds en euros, ou inversement. Cette opération s’effectue selon les valeurs liquidatives des supports au moment de l’arbitrage, ce qui peut avoir un impact sur la valorisation globale de votre contrat.

Pourquoi avoir recours à un arbitrage ?

Les motivations qui peuvent vous conduire à arbitrer sont multiples, mais pour la plupart des détenteurs, il s’agit généralement de :

  • Sécuriser ses gains après une phase de forte valorisation en transférant vers des supports plus stables, comme le fonds en euros ;
  • Dynamiser son contrat dans un contexte de marchés porteurs, en augmentant l’exposition aux unités de compte ;
  • Rééquilibrer la répartition initiale de son épargne initialement établie selon un profil de risque donné, lorsque celle-ci s’est distordue avec le temps en raison des fluctuations des marchés.

Ainsi, l’arbitrage vous permet de piloter votre contrat dans la durée, tout en gardant la main sur l’allocation de votre épargne.

Dans quels cas faut-il envisager un arbitrage ?

Gardez à l’esprit que l’arbitrage de vos fonds n’est ni systématique, ni obligatoire. Il s’agit avant tout d’un choix personnel à envisager selon vos projets d’avenir, mais également en fonction du comportement des marchés.

Au fil de la vie, vos objectifs évoluent : achat immobilier, préparation de la retraite, financement des études d’un enfant… Chacun de ces jalons peut nécessiter d’ajuster votre stratégie d’investissement !

De même, les conditions économiques peuvent inciter à revoir la répartition de votre épargne. A titre d’exemple, un contexte inflationniste, une remontée des taux ou encore des tensions géopolitiques peuvent affecter la performance de certains supports.

Dans ce cas, arbitrer vos comptes peut vous permettre d’anticiper ces mouvements extérieurs ou tout du moins, en limiter les effets.

Arbitrage ponctuel vs automatique : quelle différence ? 

On distingue deux types d’arbitrage en matière d’assurance vie :

  • L’arbitrage ponctuel : il s’agit d’une opération réalisée de manière occasionnelle, à votre initiative ou sur recommandation de votre conseiller.
  • L’arbitrage automatique : cette démarche repose sur des options préétablies, comme une sécurisation des plus-values, un rééquilibrage périodique ou une dynamisation progressive de votre contrat. Ces mécanismes sont proposés par la plupart des assureurs afin de vous proposer une gestion déléguée et réactive, sans intervention manuelle.

Comment réaliser un arbitrage dans son contrat ?

Avant toute chose, réaliser un arbitrage suppose de connaître les modalités propres à votre contrat et d’être attentif à vos objectifs de placement.

Quelles sont les étapes à suivre pour effectuer un arbitrage ?

Chez La France Mutualiste, les arbitrages sont réalisés via un formulaire dédié, à télécharger depuis votre espace personnel. Cette procédure permet de sécuriser vos opérations et de bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Voici la marche à suivre :

  1. Connectez-vous à votre espace personnel sur le site La France Mutualiste pour télécharger le formulaire d’arbitrage.
  2. Identifiez les supports à désinvestir et ceux à renforcer ou intégrer ;
  3. Choisissez les montants ou pourcentages à transférer ;
  4. Validez l’arbitrage, qui sera exécuté selon la prochaine valeur liquidative disponible ;
  5. Enfin, surveillez la confirmation et l’évolution de la nouvelle allocation.

Nous vous recommandons de conserver une trace de l’opération, notamment pour un suivi patrimonial ou en cas de contrôle.

Gestion libre ou gestion pilotée : quelles différences ?

En gestion libre, vous effectuez vous-même les arbitrages selon vos choix. De ce fait, vous gardez ainsi la maîtrise totale sur vos mouvements, mais il est dans ce cas-là plus judicieux de suivre régulièrement les marchés.

En gestion pilotée, un professionnel gère l’allocation de votre contrat en fonction de votre profil de risque et des orientations fixées. Les arbitrages sont réalisés automatiquement par la société de gestion. Cette solution convient aux personnes souhaitant déléguer tout ou partie de la gestion de leur assurance vie.

Quels sont les frais et impacts fiscaux d’un arbitrage ?

Les montant des frais d’arbitrage

Certains contrats d’assurance vie appliquent des frais d’arbitrage fixes ou proportionnels au montant transféré. Ces frais varient généralement entre 0,5 % et 1 %, mais ils peuvent être plus élevés chez certains assureurs traditionnels ou sur d’anciens contrats. À l’inverse, de nombreux contrats en ligne proposent des arbitrages gratuits ou offrent un certain nombre d’opérations sans frais chaque année.

D’autres contrats incluent une ou plusieurs opérations gratuites, puis facturent les arbitrages supplémentaires selon un barème défini. Il est donc essentiel de consulter les conditions générales de votre contrat pour connaître précisément la tarification applicable.

Les conséquences fiscales de l’arbitrage

L’arbitrage n’entraîne pas de fiscalité immédiate tant qu’aucun retrait n’est effectué. Les plus-values générées au sein de votre contrat continuent donc de bénéficier de l’enveloppe fiscale de l’assurance vie.

Ainsi, vous pouvez réorienter votre épargne sans incidence sur votre imposition, contrairement à d’autres placements.

Comment bien optimiser vos arbitrages d’assurance vie ?

Pour que l’arbitrage devienne un véritable levier de pilotage de votre épargne, certaines approches permettent d’en maximiser l’efficacité.

Quand et à quelle fréquence arbitrer vos contrats ?

On recommande en général d’arbitrer de façon mesurée, à l’occasion d’un temps fort : forte valorisation, baisse des marchés, changement de projet, évolution personnelle, etc.

En effet, une fréquence d’arbitrage excessive peut nuire à la performance globale de vos placements en raison des effets de marché ou des frais cumulés.

Par ailleurs, un arbitrage réalisé à contretemps, sous le coup de l’émotion ou de la panique, peut s’avérer contre-productif. Mieux vaut privilégier une approche raisonnée, appuyée sur une analyse régulière de son contrat.

Peut-on être accompagné par un conseiller ? 

Oui ! Un conseiller peut vous aider à déterminer si un arbitrage est opportun, en fonction de votre situation, de votre profil d’investisseur et de vos objectifs. Il vous apporte un regard extérieur, des éléments d’analyse et une expertise sur les tendances de marché.

Actépargne 2, un contrat avec options d’arbitrage intégrées

Certains contrats d’assurance vie multisupport, comme Actépargne2 de La France Mutualiste proposé par le groupe mutualiste Malakoff Humanis, intègrent des options d’arbitrage automatique qui facilitent le pilotage de votre épargne. Ces mécanismes vous permettent de sécuriser progressivement les plus-values réalisées, ou d’ajuster automatiquement la répartition de votre contrat selon votre profil d’investisseur. Ils fonctionnent sans intervention manuelle et s’appuient sur des règles prédéfinies, comme un rééquilibrage périodique ou une dynamisation programmée.

Un bon moyen de conjuguer sérénité et stratégie d’investissement sur la durée, en s’adaptant à l’évolution des marchés comme à celle de vos projets !

Nous sommes à votre écoute (FAQ)

  • L’arbitrage ne présente pas de risque en soi, mais le choix des supports peut en comporter. Transférer vers des unités de compte expose votre épargne aux fluctuations des marchés. Une bonne compréhension des supports est donc essentielle.

  • Le nombre d’arbitrages autorisés dépend des conditions de votre contrat. Certains prévoient des arbitrages illimités, d’autres un nombre restreint ou des frais au-delà d’un certain seuil.

  • Tous les contrats multisupports le permettent. En revanche, les contrats en fonds en euros dits monosupport n’offrent pas cette possibilité, car l’épargne y est investie uniquement sur le fonds garanti.

  • En gestion pilotée, les arbitrages sont réalisés automatiquement par le gestionnaire selon une stratégie définie. Vous ne les effectuez pas vous-même, mais vous pouvez suivre leur impact sur la performance du contrat.

  • Les frais d’arbitrage sont distincts des frais sur versements. Ils sont généralement plus faibles et ne s’appliquent qu’en cas de transfert entre supports.

  • Les frais de gestion sont prélevés annuellement sur la totalité de l’encours, alors que les frais d’arbitrage ne s’appliquent que lors des opérations de transfert.

  • Non, l’arbitrage ne génère pas de nouveaux frais de versement. Il s’agit d’un transfert interne à votre contrat, qui ne constitue ni un apport, ni un retrait.

* L’investissement en unités de compte comporte un risque de perte en capital. La valeur des unités de compte n’est pas garantie mais est sujette aux fluctuations des marchés financiers à la hausse comme à la baisse.