Comprendre la clause bénéficiaire d’une assurance vie : définition et modèles

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Qu’est-ce qu’une clause bénéficiaire ?

Définition et rôle dans un contrat d’assurance vie

La clause bénéficiaire d’une assurance vie est la partie du contrat qui indique à qui sera versé le capital en cas de décès de l'assuré. Elle joue un rôle fondamental dans la transmission du patrimoine, car elle détermine directement qui percevra les sommes issues du contrat, hors succession. À noter que cette clause n’est pas figée : elle peut être modifiée à tout moment par le souscripteur, sauf en cas d’acceptation préalable du bénéficiaire.

Pourquoi bien la rédiger est essentiel pour transmettre votre capital ?

Une clause mal rédigée, ambiguë ou incomplète peut entraîner des litiges ou des retards dans le versement des fonds. Pire : elle peut être considérée comme inapplicable. La jurisprudence relative à la clause bénéficiaire en assurance vie met régulièrement en lumière les conséquences d’une rédaction peu précise. Il est donc essentiel de prendre votre temps - ou au mieux, de vous faire aider par un notaire - pour bien la rédiger et éviter ainsi toute confusion.

Exemples de clauses bénéficiaires

Modèle standard (conjoint, enfants, héritiers)

Le modèle d’une clause bénéficiaire en assurance vie désigne le plus souvent le conjoint, puis les enfants à parts égales, et enfin les héritiers. Voici un exemple de clause bénéficiaire :

« En cas de décès, je désigne comme bénéficiaire(s) : Mon conjoint non divorcé, non séparé de corps, non engagé dans une procédure de divorce ou de séparation de corps ou mon partenaire pacsé, à défaut mes enfants nés ou à naître, vivants ou représentés (la représentation pouvant se réaliser en cas de décès avant acceptation du bénéfice du contrat ou en cas de renonciation à ce bénéfice) par parts égales, à défaut mes héritiers légaux ».

Si cette formulation simple convient à la majorité des cas, elle peut être insuffisante pour des situations familiales plus complexes.

Clause bénéficiaire personnalisée : comment la rédiger ?

Adapter la clause en fonction de votre situation personnelle permet de mieux maîtriser la transmission. Il est par exemple possible de désigner une personne nommément, de prévoir des quotes-parts précises ou des conditions particulières. La rédaction de la clause bénéficiaire peut par exemple prévoir : « Madame Claire Dupont, née le 02/04/1970, pour 60 %, Monsieur Jean Martin, né le 15/06/1968, pour 40 % ».

Cas d’une clause bénéficiaire démembrée

Dans une clause bénéficiaire démembrée, on sépare :

  • L'usufruit : généralement attribué au conjoint survivant, qui pourra percevoir les revenus ou utiliser les fonds.
  • La nue-propriété : souvent attribuée aux enfants, qui recevront le capital au décès de l’usufruitier

La clause bénéficiaire démembrée en assurance vie permet de réduire les droits de succession. Voici un exemple de formulation pour cette clause : « Mon conjoint en usufruit et mes enfants, nommément désignés, en nue-propriété à parts égales ».

Cas particuliers dans la rédaction d’une clause bénéficiaire

Désignation du conjoint ou d’un partenaire pacsé

Il est crucial de nommer précisément le conjoint ou le partenaire pacsé pour éviter toute confusion.

Ainsi, une mention comme : « En cas de décès, je désigne comme bénéficiaire(s) : Mon conjoint, non divorcé, non séparé de corps, non engagé dans une procédure de divorce ou de séparation de corps » / « Mon partenaire de PACS vivants ou représentés (la représentation pouvant se réaliser en cas de décès avant acceptation du bénéfice du contrat ou en cas de renonciation à ce bénéfice) par parts égales » : le bénéficiaire sera la personne ayant cette qualité à votre décès, est souvent recommandée.

Désignation des enfants, petits-enfants ou héritiers

Si vous souhaitez transmettre votre épargne à vos enfants ou petits-enfants, il est important d’utiliser une formulation précise et de prendre en compte les éventuels cas de représentation (enfants décédés laissant des petits-enfants).

Une clause standard peut être adaptée : « En cas de décès, je désigne comme bénéficiaire(s) : Mes enfants nés ou à naître, vivants ou représentés (la représentation pouvant se réaliser en cas de décès avant acceptation du bénéfice du contrat ou en cas de renonciation à ce bénéfice) par parts égales ».

Le cas des bénéficiaires à titre onéreux ou spécifiques

Dans certaines situations, le bénéficiaire d’une assurance vie peut être une personne morale (association, entreprise). Il peut aussi s’agir d’un bénéficiaire à titre onéreux qui reçoit le capital d'assurance vie en contrepartie d'une créance qu'il détient sur le souscripteur (un prêteur, un co-investisseur , etc.).

Ces situations particulières peuvent présenter des risques juridiques (nullité de la clause, fiscalité spécifique, etc.). Il est donc fortement recommandé de consulter un notaire pour sécuriser la rédaction de la clause bénéficiaire dans ces cas.

Modifier ou ajuster une clause bénéficiaire : mode d’emploi

Quand et pourquoi la mettre à jour ?

La vie évolue : mariages, divorces, naissances, décès… autant d'événements qui doivent vous inciter à vérifier et, le cas échéant, modifier la clause. En effet, une clause non actualisée peut transmettre les fonds à un ex-conjoint ou exclure un enfant né après la souscription du contrat.

Le rôle du notaire

Un notaire peut vous accompagner pour rédiger une clause qui respectera au mieux votre volonté. Il veillera notamment à l’exactitude de l’identité des bénéficiaires et à la validité de la clause. Il peut aussi enregistrer votre clause dans un acte notarié.

Bénéficiaire acceptant : les particularités à connaître

Lorsqu’un bénéficiaire accepte formellement le bénéfice du contrat, il devient « bénéficiaire acceptant ». Il est important de noter que :

  • Cette acceptation empêche toute modification ultérieure de la clause sans son accord.
  • Elle doit être formalisée par un avenant signé du souscripteur, de l’assureur et du bénéficiaire ou sous la forme d’un acte sous seing privé ou authentique.
  • Une fois le contrat accepté, vous ne pouvez plus faire de demande de rachat, d’avance ou de nantissement sans l’accord du bénéficiaire acceptant.

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Nous sommes à votre écoute

  • Oui, vous pouvez tout à fait désigner plusieurs bénéficiaires dans une clause. Il est recommandé de préciser les parts de chacun pour éviter toute ambiguïté. Exemple : « à parts égales entre mes deux enfants » ou « 60 % à mon conjoint, 40 % à ma fille ».

  • Si le bénéficiaire décède avant le souscripteur et qu'aucun bénéficiaire de second rang n’a été désigné, les sommes réintègrent la succession. Il est donc conseillé de prévoir des bénéficiaires successifs dans la clause.

  • Le souscripteur peut modifier la clause à tout moment par simple courrier à l’assureur, sauf si le bénéficiaire a déjà accepté sa désignation. Dans ce cas, l’accord du bénéficiaire est indispensable.

  • Ce n’est pas obligatoire, mais cela est recommandé pour éviter toute mauvaise surprise et faciliter les démarches au moment du décès. Attention, en cas d’acceptation par le bénéficiaire, celui-ci doit obligatoirement en être informé.

  • En principe, non. Toutefois, en cas d’abus (prime manifestement exagérée, manœuvre frauduleuse), les héritiers peuvent contester.

(*) La valeur des unités de compte n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse et à la baisse, dépendant des marchés financiers. L’investissement en unités de compte comporte un risque de perte en capital.