Tableau de la fiscalité de l’assurance vie après 70 ans en cas de succession

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Fiscalité de l’assurance vie après 70 ans : comment ça marche ?

L'assurance vie, bien qu’ayant une fiscalité avantageuse, connaît un traitement spécifique lorsque le souscripteur dépasse les 70 ans.

Après 70 ans, un abattement global de 30 500 €

Conformément à l’article L132-12 du Code des assurances, le capital transmis au(x) bénéficiaire(s) d’un contrat d’assurance vie échappe en principe aux droits de succession.

Toutefois, cette règle générale connaît des aménagements en fonction de la date de souscription du contrat, de l’âge de l’assuré au moment des versements, et du profil des bénéficiaires.

Ainsi, pour les contrats souscrits après le 20 novembre 1991, les primes versées après 70 ans sont soumises à un abattement global de 30 500 €, tous contrats et bénéficiaires confondus.

Au-delà de cet abattement, la part excédentaire reste dans le cadre de l’assurance vie, mais elle est soumise aux droits de succession, en fonction du lien de parenté entre l’assuré et chaque bénéficiaire.

Application des droits de succession selon le lien de parenté

Comme mentionné plus haut, les droits de succession appliqués aux sommes transmises dans le cadre d’un contrat d’assurance vie varient en fonction du lien de parenté entre le souscripteur et le bénéficiaire. En effet, la fiscalité de la succession après 70 ans prévoit des taux progressifs en fonction de la proximité du lien familial.

  • Entre parents proches (enfants, conjoints), les droits de succession sont relativement faibles, mais ils augmentent selon la valeur du capital transmis. Les enfants bénéficient d’un abattement spécifique et des réductions tarifaires selon le montant hérité.
  • Pour les bénéficiaires non parents, comme des amis ou des neveux, la fiscalité est plus sévère, avec des taux de taxation plus élevés. Cela s’applique particulièrement si les montants dépassent les seuils d'exonération.

Barème des droits de succession (pour les versements après 70 ans)

Enfant, parent (ascendant)

Abattement : 100 000 € par héritier

Taux de taxation (après abattement) :

5 % à 45 % selon tranches :

5 % jusqu’à 8 072 €, 

10 % de 8 073 € à 12 109 €, 

15 % de 12 110 € à 15 932 €, 

20 % de 15 933 € à 552 324 €, 

30 % de 552 325 € à 902 838 €, 

40 % de 902 839 € à 1 805 677 €, 

45 % au-delà

Frère ou sœur

Abattement : 15 932 €

Taux de taxation (après abattement) :

35 % jusqu’à 24 430 € puis 45 % au-delà

Neveu, nièce

Abattement : 7 967 €

Taux de taxation (après abattement) :

55 %

Personne non parente

Abattement : 1 594 €

Taux de taxation (après abattement) :

60 %

Conjoint / PACS

Abattement : Exonération totale

Taux de taxation (après abattement) :

0 % (aucune imposition, quel que soit le montant transmis)

Exonération des intérêts et plus-values

Un autre avantage notable du contrat d’assurance vie, même après 70 ans, est l’exonération des plus-values et intérêts générés par les sommes investies. En effet, les gains générés par le contrat après 70 ans ne sont pas soumis à des droits de succession, à condition que ces derniers n'aient pas été intégrés dans le calcul de l’abattement global de 30 500 €.

Tableau récapitulatif de la fiscalité des versements sur l’assurance vie avant et après 70 ans

Avant 70 ans

Abattement :

152 500 € par bénéficiaire

Imposition des versements :

Taxation selon les contrats

Fiscalité applicable :

Prélèvement forfaitaire de 20 % jusqu’à 700 000 €, puis 31,25 %

Plus-values et intérêts :

Exonérés de droits de succession (après application de l’abattement de 152 500 €)

Droits de succession :

Non applicables (remplacés par le régime spécifique de l’assurance vie)

Exonération :

Aucune exonération spécifique

Après 70 ans

Abattement :

30 500 € global pour tous les bénéficiaires

Imposition des versements :

Abattement global, puis droits de succession

Fiscalité applicable :

Droits de succession selon le lien de parenté (barème fiscal classique)

Plus-values et intérêts :

Exonérés de droits de succession quelle que soit leur valeur

Droits de succession :

Dépendent du lien de parenté, plus favorables pour les proches

Exonération :

Exonération des versements dans la limite de 30 500 €

Cas pratiques : comment se calcule la fiscalité en succession ?

Cas 1 : Transmission entre parents (enfants du souscripteur)

Vous avez versé 100 000 € sur un contrat d’assurance vie après vos 70 ans. Vous désignez vos deux enfants comme bénéficiaires à parts égales.

  • Montant total des versements : 100 000 €
  • Abattement global applicable : 30 500 €
  • Montant taxable : 100 000 € – 30 500 € = 69 500 €, soit 34 750 € par enfant

Les droits de succession entre parents en ligne directe s’appliquent à cette part taxable, après l’abattement de 100 000 € par enfant (lié à la succession classique). Or ici, chaque enfant ne reçoit que 34 750 €, soit un montant inférieur à son abattement individuel.

In fine, vos enfants ne paient aucun droit de succession sur ce capital transmis via l’assurance vie.

Cas 2 : Transmission à un bénéficiaire non parent

Vous faites également un versement de 100 000 € après vos 70 ans, mais désignez comme unique bénéficiaire votre neveu.

  • Abattement global : 30 500 €
  • Montant taxable : 100 000 € – 30 500 € = 69 500 €

Dans le cas d’un neveu, l’abattement applicable est de 7 967 €, selon les règles de succession classiques.

  • Montant soumis aux droits : 69 500 € – 7 967 € = 61 533 €

Les droits de succession appliqués à un neveu sont de 55 % au-delà de l’abattement.

  • Impôt dû : 61 533 € × 55 % = 33 843,15 €

Au final, plus de 33 % du capital part en impôts. Ici, la charge fiscale est très lourde comparée à une transmission à un descendant.

Comment optimiser la transmission via l’assurance vie après 70 ans ?

Planifier les versements pour maximiser les abattements

Afin de limiter l’impact fiscal au moment de la transmission, nous vous recommandons de bien planifier vos versements avant 70 ans.

Pour rappel, un abattement global de 30 500 € s’applique sur les primes versées (et non les gains du contrat), tous bénéficiaires confondus. La part excédant cet abattement entre dans la succession et est soumise aux droits correspondants.

Par exemple : vous ouvrez un contrat d’assurance vie à 72 ans et effectuez un versement unique de 80 000 €. Vous désignez vos deux enfants comme bénéficiaires, à parts égales.

  • L’abattement global de 30 500 € s’applique à l’ensemble du contrat.
  • Il reste donc 49 500 € imposables à répartir entre vos deux enfants, soit 24 750 € chacun à intégrer dans leur part successorale.
  • Ces montants seront ensuite soumis aux droits de succession selon le barème applicable entre parents en ligne directe, après l’application de l’abattement de 100 000 € propre à chaque enfant (hors assurance vie).

Si, au lieu d’un versement unique, vous aviez choisi de répartir ses versements sur plusieurs contrats ou d’ajuster les montants pour rester sous le seuil de 30 500 €, l’intégralité du capital transmis aurait pu être exonérée de droits, les plus-values étant de toute façon non imposables au décès.

Une planification bien pensée permet ainsi d’éviter une taxation inutile et de préserver davantage de capital pour les bénéficiaires.

Bien rédiger la clause bénéficiaire

Afin d’éviter toute ambiguïté et garantir une répartition conforme à vos souhaits, nous vous conseillons d’accorder une attention toute particulière à la clause bénéficiaire de votre contrat.

Celle-ci doit être rédigée de manière à prendre en compte les éventuelles évolutions fiscales, en particulier après 70 ans.

Bon à savoir

Le contrat Actépargne 2 de La France Mutualiste s’adresse à ceux qui souhaitent transmettre leur épargne dans un cadre fiscal avantageux. Ce contrat d’assurance vie multisupport permet de bénéficier des abattements liés à l’âge tout en profitant d’options de gestion souples, adaptées aux besoins des souscripteurs après 70 ans !

Nous sommes à votre écoute

Pour répondre à toutes vos questions sur la fiscalité de l’assurance vie

  • Après 70 ans, un abattement global de 30 500 € s'applique sur les versements effectués sur un contrat d'assurance vie. Cet abattement est réparti entre les différents bénéficiaires, quel que soit leur lien de parenté.

  • Les intérêts et plus-values générés après 70 ans sur un contrat d'assurance vie sont exonérés de droits de succession, tant qu'ils ne sont pas inclus dans l'abattement de 30 500 €.

  • Non, les abattements applicables à l'assurance vie ne sont pas cumulables avec ceux de la succession classique. Les deux systèmes sont distincts, mais l’assurance vie offre des avantages spécifiques pour la transmission.

  • Les versements effectués avant 70 ans bénéficient d’un traitement fiscal plus favorable que ceux effectués après 70 ans. En cas de succession, il est important de bien distinguer les deux types de versements pour déterminer l’imposition applicable.