Les questions du vaccin contre la COVID-19 : quand, comment et pourquoi ?

COVID-19 : vos questions sur la vaccination

La campagne de vaccination contre la COVID-19 a débuté fin décembre. Elle va se poursuivre tout au long de l’année 2021 conformément aux recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS). Des recommandations qui sont amenées à évoluer à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Pour y voir plus clair, nous avons compilé pour vous les informations gouvernementales et scientifiques disponibles à date. Votre médecin généraliste reste cependant votre interlocuteur privilégié pour répondre aux questions que vous pourriez vous poser en fonction de votre situation personnelle et de votre état de santé. 

Je veux en savoir plus, je me renseigne

Le premier objectif de la vaccination est de diminuer le nombre de formes graves de COVID-19. Les résultats des études cliniques montreraient que la vaccination permettrait de réduire significativement les formes graves et par conséquent la mortalité due au virus.

Couplé avec les mesures barrières, le vaccin contre la COVID-19 contribuerait donc à maîtriser l’impact de l’épidémie sur le long terme.

Source : ameli.fr – Vaccination contre la Covid-19 – 15/02/2021

En France, le déploiement de la vaccination se fait progressivement. La priorité est donnée aux publics les plus vulnérables au virus et les plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie(1). 

Ainsi, conformément à l’avis rendu le 30 novembre dernier par la Haute Autorité de Santé (HAS) les personnes concernées par la première phase de vaccination sont :

Depuis le 27 décembre :

  • Les résidents en EHPAD et en unité de soins de longue durée (USLD).
  • Les personnes âgées séjournant dans les établissements de santé et en services de soins de suites et de réadaptation.
  • Les personnes âgées hébergées en résidences autonomie, résidences services et autres lieux de vie spécialisés, ainsi que dans les foyers de travailleurs migrants.
  • Les personnes en situation de handicap vulnérables hébergées en maisons d’accueil spécialisées et foyers d’accueils médicalisées.
  • Les professionnels de santé (et autres professionnels des établissements de santé et des établissements médico-sociaux intervenant auprès de personnes vulnérables), les aides à domicile intervenant auprès de personnes âgées et handicapées vulnérables et les sapeurs-pompiers, lorsqu’ils ont plus de 50 ans et / ou présentent des comorbidités*.

Depuis le 18 janvier :

  • Les personnes âgées de 75 ans et plus vivant à domicile.
  • Les personnes vulnérables à très haut risque telles que définies par le conseil d’orientation de la stratégie vaccinale.
    Il s’agit de personnes :
    • Atteintes de cancer et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie.
    • Atteintes de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés.
    • Transplantées d’organes solides.
    • Transplantées par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
    • Atteintes de poly-pathologies chroniques, avec au moins deux insuffisances d’organes.
    • Atteintes de certaines maladies rares.
    • Atteintes de trisomie 21.

La seconde phase de vaccination concernera :

  • Les personnes âgées de 65 à 74 ans.

La troisième phase de vaccination concernera :

  • Le reste de la population, susceptible d’être infectée, non ciblée antérieurement et ayant plus de 18 ans.

(1) Dans son avis rendu le 30 novembre, la HAS a émis des recommandations sur la stratégie de priorisation des populations à vacciner. Ces recommandations prennent en compte les facteurs de risque de forme sévères ou de décès et le risque d’exposition, ainsi que la mise à disposition prévisible des vaccins.

* Comorbidités identifiées par la HAS comme à risque avéré d’hospitalisations ou de décès en cas de Covid-19 :
l’obésité (IMC supérieur à 30), particulièrement chez les plus jeunes - la BPCO et l’insuffisance respiratoire - l’hypertension artérielle compliquée - l’insuffisance cardiaque - le diabète (de type 1 et de type 2) - l’insuffisance rénale chronique - les cancers et maladies hématologiques malignes actifs et de moins de 3 ans - le fait d’avoir une transplantation d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques – la trisomie 21. 

Source  :
Ministère des Solidarités et de la Santé – Foire aux Questions – réponses clés
Ministère des Solidarités et de la Santé - Foire aux Questions - La stratégie de vaccination  

Non, le vaccin n’est pas obligatoire et la preuve de vaccination ne pourra donc pas être exigée.

Source : Ministère des Solidarités et de la Santé – Foire aux Questions – réponses clés

Non, la vaccination est gratuite et prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie. Le Gouvernement a à ce titre budgété 1,5 milliard d’euros dans le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2021 (PLFSS).

Source : ameli.fr – Vaccination contre la Covid-19 – 15/02/2021

Aujourd’hui, plus de 200 projets de vaccins contre la COVID sont répertoriés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), à des stades très différents de développement. Onze candidats vaccins sont aujourd’hui à la dernière phase (la phase III) des essais cliniques sur l’homme, c’est-à-dire la phase d’évaluation de l’efficacité vaccinale et de la sécurité des vaccins à grande échelle (plusieurs dizaines de milliers de personnes vaccinées).

À ce jour, le vaccin Janssen est en cours d’évaluation par l’Agence européenne des médicaments (EMA) après la réalisation d’essais cliniques de phase III chez l’homme.

Les vaccins de BioNTech-Pfizer a été autorisé par l’EMA puis par la Commission européenne le 22 décembre. Le vaccin de Moderna Therapeutics a été autorisé par les mêmes organismes le 8 janvier puis le vaccin d'AstraZeneca en date du 29 janvier.

Source : Ministère des Solidarités et de la santé – Foire aux Questions – la vaccination

Si tous les vaccins stimulent le système immunitaire de façon à induire une protection spécifique contre le virus de la COVID-19, des différences existent quant à la technique utilisée.

  • Les "vaccins à virus inactivé" , les plus couramment utilisés, et les "vaccins à virus vivant atténué" reposent sur une injection du virus entier préalablement rendu inoffensif afin de déclencher une réponse immunitaire en cas d’infection.
  • Les "vaccins à ARN messager", comme ceux de BioNTech-Pfizer, Moderna Therapeutics ou CureVac, consistent à injecter dans l’organisme non pas le virus mais des molécules d’"ARN messager", fabriqué en laboratoire. Cet ARN, encapsulé dans des particules de lipides, sans adjuvant chimique, ordonne aux cellules au niveau du site d’injection (principalement des cellules musculaires et du système immunitaire) de fabriquer une protéine spécifique du virus responsable de la COVID-19. Ceci activera une réponse immunitaire. Cet ARN est ensuite rapidement éliminé par l’organisme. L’"ARN messager" ne pénètre jamais dans le noyau de la cellule et n’a aucune action sur le génome, autrement dit, il ne modifie pas l'ADN.
  • Les vaccins développés par AstraZeneca et par Janssen reposent quant à eux sur un "vecteur viral non réplicatif" : un virus inoffensif, qui ne peut se reproduire dans les cellules du corps humain, est utilisé pour transporter le matériel génétique du coronavirus, fabriquant la protéine qui enclenchera une réponse immunitaire.

Source : Ministère des Solidarités et de la santé – Foire aux Questions – Les vaccins

À la suite de l’autorisation de mise en circulation sur le marché par l’Agence européenne des médicaments du vaccin Comirnaty® développé par le laboratoire Pfizer/BioNtech le 21 décembre, du vaccin Moderna Covid-19 mRNA développé par le laboratoire Moderna Therapeutics le 6 janvier et du vaccin AZD1222 co-développé par l’université d’Oxford et le laboratoire AstraZeneca le 29 janvier, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) s’est prononcée pour la mise sur le marché français de ces trois vaccins.

Sources  :
Ministère des Solidarités et de la santé – Foire aux Questions – Les vaccins
HAS – Communiqué de presse du 02/02/2021

À ce stade, aucune étude comparant directement le vaccin Comirnaty® avec le vaccin Moderna Covid-19 mRNA et le vaccin Oxford AstraZeneca n’a été menée et les essais cliniques relatifs à ces trois vaccins ont été réalisés sur des populations non superposables. Il n’est donc pas possible de dire si l’un est plus efficace que l’autre.

Il existe toutefois des similitudes entre les vaccins Comirnaty® et Moderna Covid-19 mRNA :

  • utilisation d’une technologie à « ARN messager », 
  • administration en deux doses, 
  • tolérance similaire et satisfaisante, 
  • efficacité de haut niveau sur le nombre de cas symptomatiques (manque de données à l’heure actuelle sur les patients asymptomatiques et sur les effets sur la transmission du virus).

Le vaccin Moderna COVID-19 mRNA se distingue toutefois du vaccin Comirnaty® sur différents points :

  • conditions de conservation moins contraignantes (il peut être stocké dans des congélateurs classiques et non dans des super congélateurs),
  • autorisation de mise sur le marché pour les personnes de plus de 18 ans (vs 16 ans pour Comirnaty®).

À l’exception des jeunes adultes, le choix entre ces deux vaccins reposera donc essentiellement sur la disponibilité des doses et sur les contraintes logistiques.

Concernant le vaccin Oxford AstraZeneca, il se distingue sur d’autres points :

  • utilisation d’une technologie « vecteur viral non réplicatif »,
  • autorisation de mise sur le marché pour les personnes de plus de 18 ans (vs 16 ans pour Comirnaty®),
  • conditions de conservation moins contraignantes car il n’a pas besoin d’être conservé à une température très basse.

Cette facilité de stockage et de conservation rend ainsi son utilisation possible en ambulatoire. Cependant, en raison du faible effectif de participants âgés de 65 ans et plus dans les essais, il n’est pas possible à date de conclure sur l’efficacité vaccinale pour cette population.

Sources  :
Haute Autorité de Santé (HAS) – Communiqué de presse du 8 janvier 2021
HAS – Communiqué de presse du 02/02/2021

Pour établir la stratégie vaccinale, la Haute Autorité de Santé (HAS) s’est appuyée sur les données cliniques transmises par les laboratoires pharmaceutiques (Pfizer et BioNtech, Moderna Therapeutics, l’université d’Oxford et le laboratoire AstraZeneca) et sur les autorisations de mise sur le marché octroyées par l’Agence européenne du médicament (EMA).

Concernant les vaccins Comirnaty® et Moderna Covid-19 mRNA , les résultats des études cliniques démontrent chez l’adulte que ces vaccins, administrés en 2 doses, sont efficaces respectivement à 95 % pour le vaccin Comirnaty® et 94,1 % pour le vaccin Moderna Covid-19 mRNA pour se protéger des formes symptomatiques de la COVID-19. Tous deux sont efficaces quels que soient l’âge des personnes (y compris de plus de 65 ans), leur sexe, leur indice de masse corporelle et leurs éventuelles comorbidités.

Les résultats actuellement disponibles montrent une tolérance globalement satisfaisante et des effets secondaires pour la grande majorité légers (douleur au point d’injection, fatigue, céphalées), avec de rares cas d’effets indésirables graves documentés [1]

Concernant le vaccin Oxford AstraZeneca , les résultats des études cliniques démontrent que son efficacité est satisfaisante (entre 62 % et 70 %) et que sa tolérance est bonne.

Cependant, les données actuelles ne permettant pas d’apprécier le niveau d’efficacité du vaccin chez les personnes de plus de 65 ans, la HAS recommande aujourd’hui de l’utiliser chez les individus de moins de 65 ans en commençant par les professionnels du secteur de la santé ou du médico-social quel que soit leur âge et les personnes âgées de 50 à 64 ans qui présentent des comorbidités.

(1) 4 cas de paralysie faciale et 2 réactions allergiques documentés dans l’avis émis le 21 décembre 2020 par l’EMA.

Sources  :
Haute Autorité de Santé (HAS) - Communiqué de presse du 24 décembre 2020.
HAS - Stratégie de vaccination contre la COVID validée par le Collège le 07/01/2021.
HAS – Communiqué de presse du 02/02/2021

La décision d’autoriser ou non un vaccin ne relève pas du Gouvernement mais appartient aux autorités scientifiques indépendantes qui sont en charge de l’évaluation des produits de santé.

Le 21 décembre, l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) s’est prononcée sur l’autorisation de mise sur le marché du vaccin Pfizer/BioNtech, le 6 janvier sur le vaccin Moderna et le 29 janvier sur le vaccin AZD1222, dit Oxford/AstraZeneca. Cette autorisation européenne obtenue, c’est une autorité sanitaire française, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANMS) qui s’est prononcée sur l’autorisation de mise sur le marché français. Ces étapes constituent des garanties indispensables avant de commencer à vacciner en France.

En savoir plus sur le site de l’ANSM .

Source : Ministère des Solidarités et de la Santé – Foire aux Questions – les vaccins

Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la COVID-19, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) met en place un dispositif spécifique de surveillance renforcée des effets indésirables des vaccins anti-COVID-19 sur le territoire français. Ce dispositif s’intègre dans le plan de gestion des risques coordonné par l’Agence Européenne des Médicaments (EMA).

Sur signalement-sante.gouv.fr , les professionnels de santé et les usagers pourront ainsi signaler tout effet indésirable à la suite d’une vaccination. Un comité de suivi hebdomadaire vaccins COVID-19 suivra les actions mises en place dans le cadre du dispositif renforcé de surveillance. À l’issue de chaque comité de suivi, l’ANSM publiera sur son site internet le rapport de pharmacovigilance, les chiffres clés et les résultats.

Source : vaccination-info-service.fr du 15/01/2021

J’ai des questions particulières

L’administration du vaccin pendant la grossesse n’est pas conseillée. Faute de données robustes, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande de ne l’envisager que si les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus. De même, elle ne recommande pas la vaccination durant l’allaitement.

Source : Haute Autorité de Santé (HAS) – Communiqué de presse du 8 janvier 2021

L’administration du vaccin n’est pas recommandée chez les personnes présentant des antécédents de manifestations graves d’allergie de type anaphylactique.

Source : Haute Autorité de Santé (HAS) – Réponses rapides dans le cadre de la COVID-19 – 24/12/2020

La Haute Autorité de Santé (HAS) rappelle qu’il est possible de se voir administrer un autre vaccin (contre la grippe, le pneumocoque, …) sous réserve de respecter un intervalle de 14 jours minimum entre les deux vaccins.

Source : Haute Autorité de Santé (HAS) – Communiqué de presse du 8 janvier 2021

La Haute Autorité de Santé estime dans ses recommandations du 17 décembre, qu’il n’y a pas lieu de vacciner systématiquement les personnes ayant déjà développé une forme symptomatique de la COVID.

Toutefois, ces personnes peuvent être vaccinées si elles le souhaitent à l’issue d’une décision partagée avec leur médecin. Dans ce cas, il parait préférable de respecter un délai minimal de 3 mois à partir du début des symptômes.

Source : Haute Autorité de Santé (HAS) – Réponses rapides dans le cadre de la COVID-19 – 24/12/2020

Il n’est pas utile de se faire tester de manière automatique avant de se faire vacciner. Cependant pour les personnes cas contact, la vaccination doit être repoussée et un test doit être réalisé pour confirmer ou non une infection. Si le test est négatif, la vaccination pourra alors avoir lieu.

Source : Ministère des Solidarités et de la Santé – Foire aux Questions – La conduite à tenir

Je suis décidé. Comment je me fais vacciner ?

La première campagne de vaccination grand public a débuté le lundi 18 janvier. Elle concerne uniquement les personnes de plus de 75 ans vivant à leur domicile et les personnes présentant des pathologies à haut risque quel que soit leur âge.

À ce titre, l’Assurance Maladie va adresser aux assurés de plus de 75 ans concernés un courrier les invitant à prendre rendez-vous dans l’un des centres de vaccination qui ouvrent progressivement leurs portes dans tous les départements. Ces lettres seront envoyées progressivement, afin d'éviter une saturation des centres.

Les personnes atteintes de maladies particulièrement graves devront se rapprocher de leur médecin habituel.

En raison de la logistique et de la conservation spécifiques des premiers vaccins disponibles.

  • Les personnes âgées de plus de 75 ans vivant à leur domicile devront passer exclusivement par les centres de vaccination.
  • Les personnes vulnérables à très haut risque, pourront se faire vacciner au sein des services hospitaliers où elles sont suivies, si cela est possible, ou dans les centres de vaccination. Dans ce dernier cas, elles devront préalablement obtenir une prescription médicale de leur médecin traitant.

Lors de la 3 ème phase de la vaccination, les vaccins seront disponibles dans toutes les pharmacies et pourront être administrés par les médecins en cabinet.

Source : Ministère des Solidarités et de la Santé – Foire aux Questions – Réponses clés

Vous pouvez prendre rendez-vous en ligne dans le centre de vaccination de votre choix sur le site sante.fr . Les réservations peuvent aussi être réalisées directement à partir des plateformes doctolib.fr , keldoc.com ou maiia.com .

Pour faciliter la prise de rendez-vous des personnes n’ayant pas internet ou n’étant pas familières des réservations en ligne, un numéro vert national est à votre disposition au 0 800 009 110 (7/7 de 6h à 22h). Les appelants seront mis en relation avec un opérateur qui effectuera pour eux et en direct la réservation en ligne, dans le centre de leur choix, à partir du site dédié sante.fr

 
À RETENIR

Lors de la prise de rendez-vous, un numéro d’identifiant vous sera communiqué. Pensez à le noter, vous devrez le communiquer aux équipes soignantes au moment de la vaccination. N’oubliez pas également de vous munir de votre carte vitale et de votre pièce d’identité

Source : Ministère des Solidarités et de la Santé – Foire aux Questions – Réponses clés

Une fois sur place, un professionnel de santé vous posera quelques questions et vous fera remplir un auto-questionnaire très simple afin de vérifier que vous pouvez être vacciné « normalement et dans de bonnes conditions ». 

Il s’assurera ainsi :    

  • que votre état de santé n’indique aucune contre-indication à la vaccination  : recherche d’éventuels antécédents d’allergie, épisodes infectieux en cours, symptômes d’infection par la COVID-19 datant de moins de 3 mois [1] , date de vaccination antigrippale… ;
  • que vous souhaitez vous faire vacciner : notamment après vous avoir apporté l’information nécessaire liée aux indications, contre-indications, effets secondaires, bénéfices/risques, etc.

(1) Avis de la HAS du 18 décembre 2020 : en cas d’infection par la COVID-19, il parait alors préférable de respecter un délai minimal de 3 mois à partir du début des symptômes avant la vaccination.

À noter  : si vous avez 75 ans ou plus, vous êtes libre d’aller consulter en amont votre médecin pour lui poser toutes vos questions et vérifier que vous pouvez être vacciné. Mais vous pouvez aussi aller directement dans le centre de vaccination.

Source : Ministère des Solidarités et de la Santé – Foire aux Questions – Réponses clés

Oui, lors de votre entretien , le professionnel de santé consignera votre consentement dans votre dossier médical et dans le système d’information de suivi de la vaccination contre le SARS-COV-2 (« Vaccin COVID »), opérationnel depuis le 4 janvier 2021.

Cette démarche s’effectue dans le cadre du droit et des règles habituelles, connues et pratiquées en vertu du code de la santé publique et du code de déontologie. Aucun document écrit ne vous sera demandé.

Source : Ministère des Solidarités et de la Santé – Foire aux Questions – Réponses clés

Pour être pleinement efficace, deux injections intramusculaires doivent être pratiquées , réalisées dans l’épaule, comme la plupart des vaccins.

À la première injection, un temps de repos de 15 minutes vous sera demandé, afin de vérifier l'absence de réaction ou d'effet indésirable.

La seconde injection devra être effectuée 28 jours plus tard.

À noter  : Lors de votre prise de rendez-vous pour la première injection, la date de la seconde injection est automatiquement réservée dans le système de réservation.

Source  : Ministère des Solidarités et de la Santé – Foire aux Questions – Réponses clés

Pour ce suivi vaccinal, à chaque injection opérée, le professionnel de santé vous remettra un document qui mentionnera le nom du vaccin, le numéro de lot, la date de vaccination, s’il s’agit d’une 1re dose ou d’une 2e dose, la voie d’administration, le site d’injection.

Des informations qui vous seront utiles en cas d’effet indésirable à déclarer.

Source : Ministère des Solidarités et de la Santé – Vaccin Covid 04/01/2021

Et après ?

Comme avec tous les vaccins, il peut y avoir des effets indésirables : douleur à l’endroit de l’injection, fatigue, maux de tête, douleurs musculaires ou articulaires, frissons et faible fièvre. Des troubles constatés généralement d’intensité légère et modérée.

Toutefois, si vous ressentez un ou des effet(s) indésirable(s) grave(s) et/ou inattendu(s), contactez immédiatement votre médecin traitant ou tout autre médecin.

Source : Ministère des Solidarités et de la Santé - Foire aux questions - Le suivi médical de la vaccination et la surveillance des effets secondaires

Après avoir contacté votre médecin, n’hésitez pas à déclarer les effets indésirables que vous auriez ressentis. Dans le cadre du dispositif de surveillance renforcée mis en place par les autorités de santé, les patients sont invités à déclarer tout effet indésirable afin que les autorités de santé soient informées et puissent prendre des mesures si nécessaire. 

Si besoin, votre médecin peut effectuer cette déclaration pour vous. N’hésitez pas à lui en parler. 

Pour vous aider à réaliser cette déclaration, téléchargez le document prévu à cet effet en cliquant ici .

Source : Ministère des Solidarités et de la Santé - Foire aux questions - Le suivi médical de la vaccination et la surveillance des effets secondaires

En l’état actuel des connaissances, les vaccins aujourd’hui disponibles ou en cours de développement réduiraient la gravité des symptômes, mais pas la contagiosité. Il faut donc continuer à s’isoler en cas de test positif à la COVID-19, en cas de contact avec une personne positive, ou en cas de symptômes.

Les gestes barrières et les mesures de distanciation physiques sont toujours à appliquer scrupuleusement. Le port du masque reste recommandé, y compris pour les personnes vaccinées.

Source : ameli.fr – Vaccination contre la Covid-19 – 15/02/2021

Vacciné ou pas, je continue à respecter les gestes barrières pour limiter la transmission du virus

Gestes barrières - Protégeons-nous les uns les autres

Pour aller plus loin

Le site du ministère des Solidarités et de la Santé, pour vous informer sur les politiques vaccinales et la Covid-19.

Le site de la Haute autorité de Santé (HAS), pour vous informer sur les recommandations vaccinales.

Le site vaccination-info-service.fr, premier site institutionnel sur la vaccination destiné au grand public, pour vous informer sur la vaccination.

Le site sante.fr pour vous informer sur les centres de vaccination.

Le site de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour vous informer sur l’autorisation des essais cliniques et la sécurité des vaccins.

Le site l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) pour vous informer sur la recherche médicale.

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