Fin de prêt immobilier : peut-on se faire rembourser l’assurance emprunteur ? Dans les années 90 et 2000, de nombreuses assurances de groupe appliquaient des surprimes forfaitaires, sans distinction de profil emprunteur. De fait, les bénéfices non redistribués ont parfois généré d’importants excédents. Aujourd’hui, certains emprunteurs peuvent, sous conditions, prétendre à une restitution du trop perçu. On vous explique comment récupérer une partie des primes d’assurance emprunteur versées pendant toute la durée du prêt. Jusqu'à 15000 € d’économies Faire un devis Simple, rapide & gratuit Dans les années 90 et 2000, de nombreuses assurances de groupe appliquaient des surprimes forfaitaires, sans distinction de profil emprunteur. De fait, les bénéfices non redistribués ont parfois généré d’importants excédents. Aujourd’hui, certains emprunteurs peuvent, sous conditions, prétendre à une restitution du trop perçu. On vous explique comment récupérer une partie des primes d’assurance emprunteur versées pendant toute la durée du prêt. Assurance emprunteur Assurance emprunteur prix Comparatif assurance emprunteur Coût assurance prêt immobilier Simulation assurance prêt immobilier Meilleure assurance emprunteur Taux assurance prêt immobilier Trouver assurance emprunteur Souscrire assurance emprunteur en ligne Remboursement de l’assurance emprunteur à la fin du prêt : c’est possible ? Dans certains cas bien précis, les emprunteurs peuvent prétendre à un remboursement partiel de leur assurance de prêt. Ce droit repose principalement sur le mécanisme de participation aux bénéfices techniques et financiers des contrats d’assurance de groupe. En effet, lorsqu’un assureur réalise un excédent sur ces contrats — parce que peu ou pas de sinistres sont survenus — il a l’obligation de reverser une partie de ces gains aux assurés. Depuis la loi n°89-1014 du 31 décembre 1989, renforcée par l’article L331-3 du Code des assurances, cette restitution est possible sous certaines conditions. Toutefois, elle concerne essentiellement des contrats souscrits dans les années 1996 à 2005, période pendant laquelle plusieurs établissements n’ont pas reversé les bénéfices techniques aux assurés. La Cour de cassation a, à plusieurs reprises, tranché en faveur des emprunteurs, obligeant certaines banques et compagnies d’assurances à reverser les sommes injustement conservées. Qui est éligible au remboursement de l’assurance emprunteur ? L’ouverture du droit au remboursement de l’assurance de prêt dépend de plusieurs critères cumulatifs : Date de souscription du contrat : le contrat doit généralement avoir été signé entre 1996 et 2005. Ces années correspondent à une période durant laquelle la redistribution des excédents n'était ni systématique, ni clairement encadrée. Contrat de groupe : les contrats visés sont quasi systématiquement des contrats collectifs proposés par les banques. Aucun sinistre déclaré : pour pouvoir prétendre à une restitution, il ne doit y avoir eu aucune prise en charge de mensualités par l’assurance, que ce soit pour un arrêt de travail, une invalidité ou un décès. Demande dans les délais : l’action doit être intentée dans un délai de deux ans à compter de la date de remboursement total du crédit. Contrat avec participation aux bénéfices : tous les contrats ne l’intègrent pas. Il convient donc de relire les clauses contractuelles. Dans quels cas se faire rembourser l’assurance de prêt ? Prêt intégralement remboursé, sans intervention de l’assurance Si votre crédit a été mené à son terme sans incident, et que l’assurance n’a jamais été activée, vous êtes dans l’un des cas les plus favorables. Vous avez payé des cotisations censées couvrir un risque qui ne s’est jamais concrétisé. Certaines compagnies peuvent alors être contraintes de vous reverser une part des bénéfices générés. Remboursement anticipé du crédit Lorsque vous soldez votre prêt par anticipation, vous mettez fin prématurément au contrat d’assurance associé. Les cotisations versées pour les périodes non courues pourraient alors, selon les termes du contrat, faire l’objet d’un remboursement partiel, surtout si elles ont été calculées de façon forfaitaire. Contrats avec clause de redistribution Certains contrats d’assurance contiennent explicitement une clause de participation aux bénéfices, qu’elle soit technique (faible sinistralité) ou financière (résultat de la gestion des fonds). Cette clause crée une obligation de restitution d’une partie des excédents en fin de contrat. Erreur ou manquement de l’assureur Selon certains jurisprudentiels, les juges ont condamné des assureurs pour non-respect du principe de transparence ou pour enrichissement sans cause. Si une telle situation est constatée, le remboursement peut être ordonné, même si le contrat ne l’avait pas explicitement prévu. Fin du crédit immobilier : comment demander le remboursement d’assurance ? Identifiez le bon interlocuteur Dans la majorité des cas, vous devez vous adresser à votre établissement prêteur, notamment si vous avez souscrit un contrat d’assurance groupe. Si vous avez opté pour une délégation d’assurance (contrat individuel), c’est directement auprès de la compagnie d’assurance que la demande devra être formulée. Rassemblez les pièces justificatives Préparez les pièces suivantes : une attestation de remboursement intégral du prêt délivrée par la banque (ou un document de clôture du crédit) ; une copie du contrat d’assurance emprunteur, avec les conditions générales ; le tableau d’amortissement ou échéancier de prêt, précisant le montant des cotisations assurance ; une preuve de l’absence de sinistre : attestation de non-indemnisation ou déclaration de l’assureur confirmant que la garantie n’a jamais été activée ; si possible, un justificatif du cadre juridique de la demande (références à la jurisprudence ou à des articles du Code des assurances). Rédigez votre lettre de demande de remboursement d’assurance Privilégiez le format de la lettre recommandée avec accusé de réception. Dans le corps de votre courrier, mentionnez : vos coordonnées complètes et celles de l’organisme ; le numéro du contrat d’assurance, la date de souscription et la date de fin du prêt ; une formule qui explique votre démarche, fondée sur le principe de restitution des excédents non affectés à la couverture du risque ; le montant total des primes versées, avec copie à l’appui. votre demande explicite de remboursement, en vous appuyant, si vous le souhaitez, sur des précédents jurisprudentiels ou la doctrine qui encadre les bénéfices techniques. Suivez votre demande Une fois votre courrier reçu, l’assureur ou la banque dispose d’un délai de 30 à 60 jours pour examiner la demande. Ce délai peut varier selon les contrats, mais il reste raisonnable. En cas de réponse favorable, le montant sera précisé et versé sous quelques semaines sur votre compte bancaire. ATTENTION : de nombreux organismes rejettent encore ces demandes en première intention. Un refus explicite ou un silence prolongé devra donner lieu à une relance, toujours en recommandé. En l’absence de réaction, vous pouvez saisir le service réclamation de l’assureur, puis, si nécessaire, faire appel au médiateur de l’assurance. Enfin, si la contestation persiste malgré toutes les démarches amiables, le recours contentieux reste possible. Plusieurs décisions de justice ont d’ores et déjà reconnu la validité de ce type de remboursement, notamment lorsque le contrat ne prévoit aucune redistribution des bénéfices. Quel montant d’assurance emprunteur pouvez-vous récupérer ? Ce que vous pouvez espérer récupérer correspond avant tout à la surprime que vous avez versée durant la vie du contrat — c’est-à-dire la part des cotisations qui n’a pas été utilisée pour couvrir un risque réel. Cette marge, longtemps conservée par les assureurs, représente les bénéfices techniques générés par les contrats de groupe, notamment ceux souscrits entre les années 1996 et 2005. Le montant récupérable varie en fonction de plusieurs facteurs : la durée du prêt ; le capital initial emprunté ; le montant total des cotisations versées ; l’absence de sinistre (aucune activation de la garantie) ; le taux de restitution appliqué par l’assureur ou ordonné par décision judiciaire. Dans les faits, la restitution porte sur une fraction des primes perçues en excès calculée de manière forfaitaire. Certains assureurs appliquent un taux de 10 % à 25 % sur les cotisations totales versées, mais ce taux peut évoluer selon les clauses contractuelles ou les jugements rendus. Par exemple, pour un crédit de 180 000 € sur 20 ans, avec une assurance à 60 € par mois, vous aurez versé environ 14 400 € sur l’ensemble du prêt. Si votre contrat entre dans le champ des recours possibles et que vous n’avez connu aucun sinistre, le montant restituable pourrait se situer entre 800 € et 3 000 €, selon les modalités de calcul retenues. Il ne s'agit pas d'une compensation à proprement parler, mais d'une restitution légitime des montants non utilisés. Refus de remboursement d’assurance : que faire ? Sachez qu’un refus n’est pas une fin en soi et qu’il est tout à fait possible de demander une réclamation. Il arrive que des refus soient liés à une mauvaise interprétation du dossier ou à un manque de pièces justificatives. En revanche, si l’échange direct n’aboutit pas, vous pouvez vous tourner vers le Médiateur de l’Assurance, une autorité indépendante qui peut être saisie gratuitement. Son avis, bien que non contraignant, est pris en considération par les assureurs : Médiation de l’Assurance TSA 50110 75441 Paris Cedex 09 www.mediation-assurance.org En dernier recours, une action en justice peut être engagée, notamment pour faire reconnaître votre droit à restitution des bénéfices techniques. Dans ce cas, il sera sûrement nécessaire de vous entourer d’un avocat ou d’une association de consommateurs spécialisés pour mener à bien vos démarches. Découvrez l’offre assurance emprunteur de Malakoff Humanis Malakoff Humanis vous propose de découvrir une assurance emprunteur 100 % compatible avec les exigences de votre banque et personnalisée selon votre profil emprunteur. Forts de notre expertise, nous avons mis en place un modèle unique, avec des processus métiers, une expérience utilisateur et une qualité de service unanimement reconnus sur le marché de l’assurance de prêt. En savoir plus Faire un devis Comment récupérer l’assurance d’un prêt immobilier ? Pour ce faire, vous devez adresser une demande écrite à l’assureur ou à la banque, avec les pièces justificatives exigées : attestation de remboursement du prêt, contrat d’assurance, échéancier et preuve d’absence de sinistre. Le tout doit être envoyé dans les délais légalement ou contractuellement prévus. Comment se faire rembourser l’assurance emprunteur ? Tout d’abord, vous devez vous assurer que le contrat souscrit entre dans le cadre des dispositifs ouvrant droit à restitution. Une fois cette vérification faite, une demande formalisée, argumentée et documentée peut être envoyée à l’organisme concerné. Comment se passe la fin d’un crédit immobilier ? Une fois la dernière mensualité réglée, la banque clôture le dossier de prêt. Il est recommandé de demander une attestation de solde définitif et de vérifier si la résiliation de l’assurance emprunteur a bien été prise en compte. Les remboursements d’assurance emprunteur sont-ils imposables ? En principe, les montants restitués au titre des cotisations non consommées ne sont pas considérés comme des revenus imposables. Toutefois, des cas particuliers peuvent exister, notamment si les remboursements sont assortis d’intérêts : un avis fiscal reste recommandé. 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