La RSE (responsabilité sociale (ou sociétale) des entreprises) s’impose depuis quelques années comme l’un des grands « chantiers » des dirigeants. Avec l’idée qu’une entreprise n’a pas « seulement » vocation à délivrer de bonnes performances économiques. Mais aussi à se préoccuper de performance extra-financière, autour de 3 grands piliers :

  • Un pilier économique : satisfaction et la fidélisation des clients, qualité de services, engagement auprès de toutes les parties prenantes (fournisseurs, distributeurs, investisseurs, clients…) ;
  • Un pilier social : lutte contre l’exclusion, respect des droits humains, conditions de travail et bien-être des salariés, égalité des chances et diversité… ;
  • Un pilier environnemental : réduction des émissions de gaz à effet de serre, limitation de l'utilisation des ressources naturelles et de la production de déchets, et baisse des conséquences polluantes de son activité.

En termes d’image, avec une vraie démarche RSE, vous travaillez donc à la fois votre positionnement vis à vis de l’externe (clients et fournisseurs) que de l’interne : les engagements d’une entreprise en termes sociaux et environnementaux sont des critères très importants pour intégrer une entreprise pour respectivement 25 % et 27 % des Français(1).

L’épargne responsable : un levier-clé de votre démarche RSE

Cette démarche RSE, elle passe bien sûr par l’ensemble des actions menées en interne pour progresser dans l’atteinte de vos engagements. Mais aussi (et on y pense peut-être moins souvent) par l’utilisation responsable des fonds investis dans vos dispositif d’épargne salariale et d’épargne d’entreprise.

Des collaborateurs de plus en plus attentifs à l’utilisation de leur épargne

Cette épargne responsable est une préoccupation de plus en plus vive pour vos collaborateurs :

  • 6 Français sur 10 accordent une place importante ou très importante aux critères environnementaux dans leurs décisions de placement,
  • dans le détail, les investisseurs sensibles à la RSE se focalisent en priorité sur l’emploi et le « made in France », les enjeux climatiques, la lutte contre la pauvreté, le développement économique local…(2)

Votée il y a 4 ans en France, la loi PACTE « muscle » tous ces dispositifs d’épargne collective en entreprise, et incite à « flécher » les fonds vers des placements responsables.

Comment choisir vos placements « RSE compatibles »

Pour faciliter les choix d’investissements de vos collaborateurs, vous cherchez à sélectionner des placements conformes à vos engagements RSE dans le cadre de plans d’épargne collectifs (PEE, PERECO, PERO…) ? Le processus de sélection va fonctionner un peu à la manière d’un entonnoir :

  • d’abord par exclusions (votre gestionnaire de fonds va d’office exclure des placements qui ne sont pas conformes à vos engagements),
  • puis par engagements (on favorise alors les placements qui sont “mieux disants” en matière de RSE),
  • et enfin en raisonnant investissement à impact (on alloue alors une partie des fonds à des investissements clairement engagés).

Les exclusions

Cette première façon de sélectionner les placements permet d’aller à l’essentiel en excluant :

  • des entreprises ne respectant pas certains standards ou conventions internationales (exclusion normative),
  • des entreprises de secteurs d’activités non-conformes aux engagements RSE (chez Malakoff Humanis, sont ainsi exclus les secteurs du tabac, des énergies carbonnées (charbon, pétrole, gaz de schiste) ou les paradis fiscaux),
  • les placements les moins bien notés au titre de l’ESG (chez Malakoff Humanis, les 20% les moins performants de ce point de vue sont ainsi exclus).

Les choix d’investissement compatibles avec les engagements RSE

Deuxième « filtre » dans ce processus de sélection : la priorité donnée aux fonds et aux entreprises qui coïncident avec vos engagements RSE. Là encore, on va se référer au travail des agences de notation ou aux labels de finance responsable pour sélectionner des entreprises :

  • « Best in class » : leurs pratiques sont exemplaires, et se traduisent par de meilleures notes sur le ou les domaines de la RSE visés,
  • « Best Effort » :  leurs notes ESG sont moyennes, mais leur dynamique est prometteuse (et elles s’engagent à intensifier leurs efforts pour devenir « Best in class »). Votre investissement devient alors un moteur pour les inciter à progresser.

Chez Malakoff Humanis, les placements sont par exemple sélectionnés sur la base :

  • de critères sociaux  (égalité hommes/femmes, inclusion du handicap, emploi des seniors),
  • de critères environnementaux (biodiversité et climat, avec une ambition NetZéro à horizon 2040).

L’investissement à impact

Dernière façon de sélectionner des investissements « responsables », et la plus exigeante, l’investissement à impact consiste à choisir des entreprises ou des secteurs dont l’activité a un impact direct et positif sur des thématiques sociales ou environnementales, et aller même jusqu’à financer des projets à but non-lucratif.

Chez Malakoff Humanis, l’investissement à impact se focalise par exemple :

  • sur le volet social, dans des logements sociaux et des fonds « santé »,
  • sur le volet environnemental, dans de l’immobilier certifié HQE et des fonds d’impact environnemental.

En apportant aux entreprises à la fois cet univers de gestion constitué de fonds sélectionnés selon des critères sociaux et environnementaux et les différents dispositifs d’épargne pour vos collaborateurs, Malakoff Humanis vous permet de mettre en accord votre démarche RSE et votre stratégie d’investissement !

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